Robert Faurisson: La resa di Dieudonné


Dieudonné e Faurisson prima di un'udienza in tribunale


Letto oggi sulla bacheca Facebook di Paul-Èric Blanrue:

Lu dans le n° de Rivarol de cette semaine, le "pardon chrétien" de Faurisson à Dieudonné.

REDDITION DE DIEUDONNÉ

Dieudonné quitte la galère révisionniste. Mieux : il fait des avances à Fleur Pellerin, ministre de la Culture, et déclare qu’il veut remonter sur scène « avec son ami de toujours Elie Semoun ».
Depuis quelques mois je m’attendais à cette reddition, que nous confirme une lettre, en date du 20 novembre 2015, signée de deux de ses avocats, Sanjay Mirabeau et David de Stefano.
Personnellement, je ne saurais en vouloir à Dieudonné. Ses puissants adversaires lui rendaient la vie invivable.
Sa femme et ses enfants n’en pouvaient plus. Il y a quelque temps, je lui ai dit que, s’il m’abandonnait à mon sort, je le comprendrais. Après tout, depuis plus dun demi-siècle, je ne compte plus les défections et les désertions, heureusement compensées par toujours plus d’adhésions en France et à létranger. Jai toutefois ajouté que jespérais quil nirait pas jusquà me renier et à faire chorus avec les puissants dans leurs attaques contre ma personne. Dans une dizaine dannées, son fils Judas, qui a aujourd’hui sept ans, ne le lui pardonnerait pas.

Robert Faurisson.

Traduzione:

Letto sul numero di Rivarol di questa settimana, il “perdono cristiano” di Faurisson a Dieudonné.

LA RESA DI DIEUDONNÉ

Dieudonné lascia la galera revisionista. Meglio: fa delle avance a Fleur Pellerin, ministro della Cultura, e dichiara di voler tornare sulla scena «con il suo amico di sempre Elie Semoun».
Da qualche mese mi aspettavo questa resa, che ci viene confermata da una lettera, datata 20 novembre 2015, firmata da due dei suoi avvocati, Sanjay Mirabeau e David de Stefano.
Personalmente, non ce l’ho con Dieudonné. I suoi potenti nemici gli rendevano la vita invivibile.
La sua donna e i suoi figli non ne potevano più. Qualche tempo fa, gli dissi che, se mi avesse abbandonato al mio destino, l’avrei capito. Dopo tutto, dopo più di mezzo secolo, ho perso il conto delle defezioni e delle diserzioni, fortunatamente compensate da un numero sempre maggiore di adesioni, in Francia e all’estero. Aggiunsi tuttavia che speravo che non arrivi a rinnegarmi e a fare coro con i potenti nei loro attacchi contro la mia persona. Nel giro di una decina d’anni, suo figlio Judas, che ha oggi sette anni, non glielo perdonerebbe.

Robert Faurisson 

Una vignetta di qualche anno fa